Atomiseurs reconstructibles : Faire sois même sa résistance pour plus de saveurs
On vous parle souvent de faire ses résistances soit même, des reconstructibles, des atomiseurs permettant d'avoir plus de...
On vous parle souvent de faire ses résistances soit même, des reconstructibles, des atomiseurs permettant d'avoir plus de...
Élément central et essentiel dans la composition de votre e-cigarette ou de votre MOD, l’atomiseur reconstructible permet tout simplement de produire la vapeur que vous inhalez tout en vous garantissant également la restitution, la plus fidèle que possible, des saveurs du produit que vous avez choisi. Zoom sur l’un des « must-have » du vapoteur.
« Appareil servant à disperser finement des liquides, solutions ou suspensions », voilà la définition exacte qu’accorde Le Larousse au nom masculin « atomiseur ». En effet, l’atomiseur reconstructible - également connu sous la dénomination RTA pour Rebuildable tank atomizer, en anglais - donne le choix au vapoteur quant à l’expérience qu’il souhaite vivre lors de l’inhalation. Plus clairement, l’atomiseur reconstructible permet de régler la production souhaitée en matière de vapeur tout en restituant au mieux les saveurs contenues dans les e-liquides vendus sur le marché du vapotage.
Attention, l’atomiseur ne doit pas être confondu avec le clearomiseur. Si ces derniers vont jouer le même rôle dans l’expérience de vape, ils ne vont pas proposer les mêmes services. Alors que l’atomiseur reconstructible permet un montage personnalisé concernant la mèche et la résistance, le clearomiseur propose des résistances déjà installées et directement prêtes à l’emploi. En clair, les clearomiseurs offrent une expérience en toute simplicité pour les vapeurs en quête d’efficacité sans manipulations particulières à réaliser au préalable. Avec un clearomiseur, le fumeur d’e-cigarette n’a qu’à remplir le tank et le vapotage peut débuter ! Les atomiseurs, eux, s’adressent à un public de vapoteurs plus avertis. L’idée d’un montage avec atomiseurs, c’est avant tout de personnaliser son matériel afin qu’il puisse répondre précisément aux besoins. Avec un atomiseur, le vapoteur se devra de mettre en place sa résistance, à l’aide de coton et d’un fil résistif.
Voilà l’un des autres éléments clés dans la composition de la cigarette électronique : la résistance. Cette dernière joue un rôle absolument indispensable puisqu’elle compose le circuit complet, avec l’atomiseur, qui permet le dégagement de vapeur et la maintien des saveurs en bouche.
Mais alors, une résistance, comment ça marche ?
C’est très simple : lorsque le bouton prévu à cet effet est pressé par la vapoteur, la batterie entraîne alors la production d’électricité qui, à son tour, va faire monter la température de la résistance. Une fois la résistance bien chaude, le liquide pourra alors s’évaporer à travers un nuage de vapeur. C’est d’ailleurs là toute l’importance d’une résistance créée par les soins du vapoteur lui-même : personnalisée aux dimensions désirées par le fumeur, la résistance offrira une expérience plus efficace au consommateur concerné.
Outre l’expérience personnalisée qu’il offre au vapoteur, l’atomiseur reconstructible ou dit « réparable », permet également de s’offrir un dispositif nettement plus économique et même écologique. En effet, ce type de matériel entraîne une production de déchets moins massive que dans le cadre d’un dispositif prémonté.
Plusieurs critères sont à prendre en considération pour orienter au mieux son choix final.
Le montage désigne l’étape de fabrication de la résistance. Il existe actuellement trois catégories de montage pour les atomiseurs reconstructibles :
- Les montages dits « genesis » : ces types de résistances sont les plus difficiles à monter, de par la complexité du montage. Pour ces résistances, on parle de montage en « top coil », c’est-à-dire que le coil, qui veut littéralement dire « bobine » en anglais et désigne en fait la résistance, est placé en haut de l’atomiseur. La vape qui s’en suit sera plutôt chaude. La difficulté de ce type de montage réside dans le fait qu’il s’effectue en « mesh », c’est-à-dire qu’il faut enrouler une feuille aux composés métalliques pour qu’elle forme une sorte de tube, pour ensuite oxyder le tout à l’aide d’une flamme. Ce type de montage demande une attention particulière et peut entraîner plusieurs points de chaleur au niveau de la bobine de résistance. Anormaux et indésirables, ces points chauds sont à éviter, le montage type « genesis » exige alors des ajustements précis pour éviter la chauffe déséquilibrée du fil résistif.
La fibre de silice ou le coton sont également utilisés dans le montage dit « Genesis ». Pour ce qui concerne les atomiseurs, les plus couramment rencontrés dans ce type de montage sont les atomiseurs de la série des AGA T de la marque Youde, la gamme des Unyon Pipe ou encore l’incontournable The Kraken.
- Les montages de type « Bottom coil mono » : on parle alors d’un type de montage bien plus courant car… beaucoup plus simple ! Le terme « bottom coil » signifie que la résistance se situe au coeur de l’atomiseur reconstructible, dans sa base. En clair, le coil se retrouve plongé dans la chambre dit « d’atomisation », ce qui permet à la vapeur ainsi qu’au de se concentrer au niveau du « drap tip », soit l’embout par lequel le fumeur inhale la vapeur. Avec ce genre de montage, le vapoteur profite d’une vapeur plutôt tiède, voire même froide.
- Les montages de type « bottom coil dual » : contrairement aux montages précédemment évoqués, on parle ici d’une installation en « dual coil », c’est-à-dire à l’aide non pas d’un, mais de deux coils. Installés parallèlement l’un à l’autre, ces deux coils entraînent un dégagement de vapeur plus intense et savoureux. Pour autant, ce type de montage s’avère plus compliqué et exige de la minutie et de la précision de la part du vapoteur.
RBA, RDA, RTA… Dans la gamme des atomiseurs, plusieurs groupes se distinguent et permettent de personnaliser l’expérience en se rapprochant au mieux des besoins et envies de chacun :
- L’atomiseur de type RBA ou RTA : également connu sous la dénomination de « tank », l’atomiseur reconstructible de type RBA, « Rebuild-able Atomizer » en anglais, dispose d’un réservoir permettant alors de s’offrir une puissante autonomie puisque le vapoteur peut s’accompagner d’une bonne réserve de e-liquide au quotidien. Avec ce type d’atomiseur reconstructible, les fumeurs adeptes de subhoming pourront se réjouir puisqu’il favorise l’installation de résistances à la tension abaissée. Les vapoteurs avertis ne le savent que trop bien : qui dit résistance à basse tension, dit… vapeur conséquente !
- L’atomiseur de type RDA : ici, les vapoteurs parlent de « dripper » lorsqu’ils mentionnent l’atomiseur de type RDA, « Rebuild-able Dripping Atomizer » en anglais. A la différence de son homologue de type RBA, le dripper RDA ne comporte aucun réservoir. Au lieu de se concentrer sur la quantité de vapeur produite, l’atomiseur RDA va miser sur la restitution des arômes. On parle alors d’un atomiseur basé sur la « dégustation » des saveurs contenues dans la cigarette électronique. L’inconvénient ici réside dans l’obligation d’imbiber le coton de manière très régulière, afin d’éviter l’indésirable « Dry hit ».
- L’atomiseur de type RDTA : et si vous optiez pour un dripper mais… avec réservoir ? C’est ce que propose l’atomiseur RDTA, pour « Rebuild-able Dripping Tank Atomizer » en anglais. Pour comprendre la différence avec l’atomiseur RBA qui dispose d’un réservoir et plus précisément d’un plateau de coils qui trempent dans le liquide de l’e-cigarette, le reconstructible RDTA se compose également de plateaux de coils mais qui ne baignent pas directement dans l’e-liquide. A la place, c’est le coton qui fait le transfert et qui pompe lui-même dans le réservoir. On parle alors d’auto-dripper. L’avantage des reconstructibles RDTA ? Ils promettent des inhalations très aromatisées et offrent tous les avantages inhérents au réservoir.
Si la question paraît anodine, elle n’en reste pas moins essentielle. En effet, avant de se décider à l’achat, il est important de se poser les bonnes questions. L’atomiseur reconstructible est-il adapté à mes besoins ? Pour quelle raison ce type de composition peut-il améliorer mon expérience de vape et mes fuites ou remontées de e-liquide?
L’intérêt principal de l’atomiseur reconstructible, c’est d’offrir une expérience différente en matière de vape et, surtout, plus personnalisée. Grâce à leurs dispositifs internes, les atomiseurs reconstructibles permettent aux mods et boxs de restituer, le plus fidèlement possible à la réalité, la saveur des arômes qui composent les e-liquides. Voir aussi les Kits de cigarette électronique reconstructible.
Grâce à la température de chauffe ainsi qu’à la concentration de la vapeur, les arômes se voient non seulement conservés lors de l’inhalation, mais la vapeur produite peut également devenir très dense selon le type de montage choisi.
Parce que l’aspect financier a aussi son importance, il s’avère que l’atomiseur reconstructible entraîne un coût très réduit dans le sens où le prix des composants de la résistance montée est moindre et s’amortit donc assez rapidement.
Avant l’achat, quelques points sont à prendre en considération pour espérer profiter pleinement des joies de l’atomiseur reconstructible.
Pour pouvoir gérer correctement son atomiseur reconstructible, il est indispensable d’en connaître sa valeur au préalable. Calculée en ohm, la valeur de la résistance permet de moduler la puissance de l’atomiseur. En clair, plus la valeur en ohm est abaissée, plus la puissance de vape sera élevée. En effet, une vape puissante entraîne une quantité de vapeur plus conséquente et, donc, plus de points de chaleur, ce qui sollicite plus fortement la batterie ou de l’accu.
Pour pouvoir déterminer de quel matériel vous aurez besoin, de quelle puissance d’atomiseur, etc., il vous faudra d’abord savoir quelle expérience de vape vous recherchez. Est-ce que vous souhaitez une restitution puissante des arômes ? Vous êtes plutôt en quête du nuage de vape ? Recherchez-vous une inhalation directe ou plutôt indirecte ? Définissez vos besoins avant de vous lancer dans l’aventure !
Pour vapoter en toute sécurité et sans craindre la dégradation du matériel, il est vivement conseillé de ne pas descendre en dessous de 0.15 ohm de puissance pour l’atomiseur reconstructible.
Lorsque vous vous lancez dans la création d’une résistance pour votre atomiseur reconstructible, il vous alors nécessairement connaître la valeur du dispositif, mais pas seulement. Savez-vous combien de spires (soit combien de tours) vous devrez réaliser ? Pour connaître le gabarit de votre montage, il vous faudra alors calculer le tout ! De nombreux calculateurs en ligne sont proposés sur la toile pour vous aider dans votre démarche.
Après avoir choisi le type d’atomiseur reconstructible que vous souhaitez (RTA ou RBA, RDA ou RDTA) avec le plateau qui convient, d’autres éléments viendront potentiellement s’ajouter sur la liste du matériel à obtenir pour un montage efficace :
- Le fil résistif : il vous sera utile pour créer la résistance de votre atomiseur reconstructible. Ce fil désigne la partie qui va chauffer le système et permettre ainsi la vaporisation du liquide de votre mod ou box électronique. Plusieurs types de fil s’offrent à vous : Nichrome, Kanthal ou encore en Inox, notamment. En plus du type de fil résistif, c’est le diamètre du produit qui doit également attirer votre attention. Pour rappel, plus le fil résistif se veut épais, plus la résistance sera abaissée, ce qui entraînera une chauffe plus intense. Une fois le fil résistif acheté en bobine, vous pourrez ainsi créer vos spires ainsi que les coils nécessaires au bon fonctionnement du dispositif d’e-cigarette.
- La pince coupante : elle vous permettra de travailler votre fil résistif.
- Les ciseaux : des ciseaux très précis vous seront utiles pour couper la mèche qu’il vous faudra placer entre le fil résistif et les spires.
- Le gabarit pour vos coils : pour connaître la valeur en ohm de votre résistance, il vous faut d’abord prendre très précisément connaissance du diamètre du coil et, ainsi, réaliser les spires. Pour ce faire, un gabarit de type « Coil Master Coiling Kit » s’avérera très utile !
- Une pince en céramique : pour travailler sur la résistance.
- Un Ohmmètre : cet instrument sert à mesurer la valeur de la résistance.
- Un Ohmmètre de type « Tab » : il possède, en plus du Ohmmètre classique, une fonction nommée « burn » qui permet la chauffe des spires au niveau de la résistance. Le fil résistif redoublera alors en souplesse, ce qui évite la survenue de « points chauds ».
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