Passer de la cigarette à la cigarette électronique : quels effets ?
Lorsque l'on arrête de fumer avec une cigarette électronique, quels sont les effets positifs et négatifs auxquels s'attendre ?
Lorsque l'on arrête de fumer avec une cigarette électronique, quels sont les effets positifs et négatifs auxquels s'attendre ?
Passer de la cigarette à la cigarette électronique représente un changement majeur dans la vie d’un fumeur. Pourtant, une croyance persiste : « vapoter, c’est pareil que fumer ». En réalité, la combustion du tabac et le fonctionnement d’une cigarette électronique ou vapoteuse n’ont rien à voir. Les effets sur la santé, la nicotine, la consommation, la dépendance et même la respiration sont très différents.
De nombreuses études menées en France et à l’international montrent que le vapotage constitue une alternative plus saine, puisqu’il ne produit ni goudron ni monoxyde de carbone responsables de la dégradation de la santé des fumeurs. La vape chauffe simplement un liquide contenant de la nicotine, des arômes et quelques substances contrôlées. C’est pour cette raison que des millions de fumeurs utilisent désormais la cigarette électronique comme méthode de sevrage, souvent avec succès, pour réduire les risques de maladies respiratoires, cardiovasculaires et cancéreuses.
Si une grande partie des effets sur la santé est positive, quelques effets secondaires temporaires peuvent apparaître au début. Voici ce que l’on observe réellement lorsqu’on décide de passer de la cigarette traditionnelle aux cigarettes électroniques.
Vous n'avez toujours pas sauté le pas ?
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Lorsqu’un fumeur passe à la cigarette électronique, il constate souvent qu’il vapote plus qu’il ne fumait. Cela s’explique par la différence entre la nicotine du tabac, très agressive et très rapide, et la nicotine des liquides nicotinés, plus douce, plus lente et beaucoup plus respectueuse de l’organisme.
Avec la cigarette classique, la nicotine agit comme un « shot » : arrivée immédiate, effet puissant, disparition lente. Avec une vapoteuse, la nicotine est pharmacologique et produit un effet plus stable mais moins brutal. Résultat : les nouveaux vapoteurs assurent leur apport nicotinique en vapotant plus régulièrement.
C’est parfaitement normal et cela ne signifie pas que l’on « fume plus » ou que la vape déclenche une addiction plus forte, c'est bien l'inverse. Ce comportement transitoire peut durer quelques jours à plusieurs mois selon votre niveau de dépendance nicotinique. Pour limiter cette période, il est conseillé d’opter pour des sels de nicotine, très efficaces pour réduire le temps de vape.
L’un des premiers effets positifs de l’arrêt du tabac sur la santé apparaît dès 48 à 72 heures :
La combustion du tabac réduit l’oxygénation et fatigue l’organisme. En arrêtant de fumer, les taux remontent et les bénéfices deviennent rapidement visibles. C’est une étape très encourageante pour poursuivre le sevrage tabagique.
Les années de tabagisme ont déposé goudron et particules dans les bronches. Ces irritants ont abîmé les cils bronchiques et anesthésié le réflexe de toux. Quand on arrête de fumer, le corps relance ce mécanisme d’élimination : une toux matinale apparaît, signe que les poumons se régénèrent.
Cette toux peut durer jusqu’à deux mois. Elle est normale tant qu’elle ne s’accompagne pas de fièvre. Les cils bronchiques repoussent surtout la nuit, expliquant la toux au réveil.
Le mélange fumée + irritants + anesthésiants du tabac masque souvent les irritations. À l’arrêt, le nerf de la toux n’est plus anesthésié : les maux de gorge apparaissent alors que l’on commence à vapoter.
Ce n’est généralement pas un effet direct de la cigarette électronique, mais plutôt la conséquence de la disparition de l’anesthésie provoquée par le tabac.
Si le phénomène est trop gênant, on peut :
La combustion du tabac altère profondément les papilles gustatives. Après seulement quelques semaines sans tabac, les sensations gustatives reviennent : les aliments paraissent plus riches, les parfums plus subtils.
Les vapoteurs remarquent souvent qu'ils redécouvrent des saveurs oubliées, même avec des liquides sans nicotine.
À mesure que les poumons se libèrent, la respiration devient plus fluide. On s’essouffle moins vite, les efforts deviennent moins pénibles, et l’amélioration est nette. Cela contribue fortement à réduire les risques respiratoires associés au tabagisme.
La cigarette électronique n’est pas un produit anodin, mais elle supprime la combustion, principale responsable des maladies cardiovasculaires.
Résultat :
De nombreuses études confirment cet effet positif à moyen terme.
Les cancers liés au tabac sont principalement dus aux goudrons et aux substances produites par la combustion.
Les cigarettes électroniques n’en produisent pas, ce qui réduit considérablement les risques.
Les scientifiques restent prudents à très long terme, mais le rapport des experts s’accorde : le vapotage est nettement moins dangereux que le tabac fumé.
Le « craving » diminue progressivement.
Chez certains anciens gros fumeurs, les envies mettent plusieurs mois à disparaître. Chez les fumeurs plus légers, cela peut être bien plus rapide.
La nouvelle utilisation de la vapoteuse remplace peu à peu les habitudes tabagiques.
Après six mois, les habitudes sont stabilisées. Le risque de rechute diminue et le besoin nicotinique baisse.
C’est le moment idéal pour réduire progressivement son taux de nicotine jusqu’à vapoter des liquides faiblement dosés, voire sans nicotine.
La réussite d’une transition dépend aussi des produits utilisés. Un mauvais choix peut augmenter les risques, compromettre le sevrage ou provoquer une mauvaise expérience de vapoter.
Le Vapoteur Discount propose :
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