Alors que la vape traverse une période d’incertitude avec la proposition d’un Article 23 du Projet de Loi de Finances 2026 menaçant la vente en ligne de produits du vapotage et les boutiques physiques (avez-vous signé la pétition “Vaper n’est pas fumer. Lettre à nos élus.” qui rassemble déjà plus de 160 000 signatures ?) une bonne nouvelle vient redonner espoir à toute la communauté des vapoteurs à la veille du Mois Sans Tabac.
Le 23 octobre 2025, la Société Francophone de Tabacologie (SFT) a publié une étude majeure qui pourrait bien changer le regard porté sur la cigarette électronique.
Et cette fois, ce sont les experts eux-mêmes qui le disent : la vape aide réellement à arrêter de fumer.
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Une étude française en faveur de la cigarette électronique
Publiée dans la revue scientifique Archives of Public Health, l’étude intitulée “Electronic cigarette for smoking cessation: a fast-track Delphi consensus of French-speaking experts” a réuni des dizaines de spécialistes francophones de la tabacologie autour d’une même question :
“Quelle place donner à la cigarette électronique dans le sevrage tabagique ?”
Le principe est simple : les chercheurs de la Société Francocphone de Tabacologie ont soumis plusieurs affirmations à un panel d’experts afin d’obtenir un consensus clair et mesuré. Et le résultat est sans équivoque :
-> sur 33 propositions, 26 ont fait l’objet d’un accord majoritaire.
En clair, les professionnels de santé francophones s’accordent pour dire que la e-cigarette est efficace dans la démarche d’arrêt du tabac, tout en présentant un risque bien moindre que la cigarette classique.
"Selon les données actuelles, la e-cigarette est efficace pour l'arrêt du tabac"
L’étude ne se contente pas d’un constat vague : elle met en lumière un vrai changement de ton dans la communauté scientifique.
“Selon les données actuelles, la e-cigarette est efficace pour l’arrêt du tabac (abstinence de 6 mois ou plus)”, souligne le consensus obtenu.
Et ce n’est pas tout :
“La e-cigarette réduit très probablement les risques comparée au tabac”, ajoutent les experts, en rappelant qu’elle peut aussi être utilisée en complément des traitements nicotiniques classiques.
Autrement dit, vaper n’est plus vu comme une alternative risquée, mais bien comme un outil reconnu de réduction des risques et d’accompagnement au sevrage.
La SFT va même plus loin :
“Les professionnels de santé doivent être formés à l’accompagnement technique et médical de l’usage de la e-cigarette.”
Un message fort, qui confirme que la vape ne doit plus être mise à l’écart du dispositif de santé publique, mais au contraire intégrée à part entière dans la prise en charge des fumeurs.
Une bouffée d’air pour les fumeurs en quête de solutions
Pour les millions de fumeurs français qui hésitent encore à sauter le pas, cette étude arrive comme une vraie bouffée d’air frais.
Elle valide scientifiquement ce que de nombreux utilisateurs constatent depuis des années : oui, la vape peut aider à se libérer du tabac.
Le message est simple : il ne s’agit pas d’un effet de mode, ni d’un gadget.
C’est une alternative crédible, mesurée et efficace, qui doit être utilisée avec accompagnement, bon matériel et dosage adapté.
La SFT souligne d’ailleurs qu’il est essentiel de personnaliser la démarche, car la réussite dépend de plusieurs facteurs : la concentration en nicotine, le type de matériel, ou encore la motivation du vapoteur.
Un consensus qui rejoint les études internationales
Les conclusions de la SFT s’inscrivent dans la lignée de plusieurs travaux internationaux récents, notamment ceux menés au Royaume-Uni ou en Nouvelle-Zélande.
Tous pointent dans la même direction : la cigarette électronique augmente les chances de réussite du sevrage tabagique, surtout lorsqu’elle est accompagnée d’un suivi professionnel.
Mais la valeur ajoutée de cette étude, c’est qu’elle émane d’une institution française reconnue.
En ces temps mouvementés, un consensus d’experts francophones valide ouvertement la place de la vape dans le parcours d’arrêt du tabac.
C’est un signal fort, notamment à la veille du Mois Sans Tabac.
Quand la science soutient que “Vaper n’est pas fumer”
Alors que certains projets politiques cherchent à assimiler vapotage et tabac, les conclusions de la SFT rappellent que ces deux produits ne jouent pas dans la même catégorie.
“La e-cigarette réduit très probablement les risques comparée au tabac.”
Une phrase simple, mais lourde de sens.
Elle résume tout : le vapotage n’est pas une porte d’entrée vers le tabac, mais bien une porte de sortie pour les fumeurs.
Un signal d’espoir pour la santé publique
En reconnaissant la cigarette électronique comme un outil efficace de sevrage, la SFT envoie un message fort aux institutions de santé et aux décideurs politiques : il est temps de considérer la vape comme une alliée, pas comme une menace.
Car derrière chaque vapoteur, il y a souvent un ancien fumeur, une victoire sur la dépendance, un pas vers une vie plus saine.
Et si la vape n’est pas parfaite, elle reste de loin une solution très efficace pour réduire les risques liés au tabac.
La cigarette électronique, une aide précieuse dans la lutte contre le tabac
L’étude de la Société Francophone de Tabacologie marque un tournant majeur : elle reconnaît enfin que vaper peut aider à arrêter de fumer.
Alors que les débats s’enflamment sur la réglementation, la science apporte une réponse simple et claire : la cigarette électronique sauve des fumeurs.
Le Mois Sans Tabac approche, et cette fois, les fumeurs ont une raison de plus d’y croire.
Parce qu’aujourd’hui, la science française le confirme : vaper, c’est choisir la voie du sevrage et de la réduction des risques.
Carole