Quand la vape est assimilée au tabac...

La tension monte dans l’univers du vapotage français. Depuis la présentation du Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026), un article fait particulièrement débat : l’article 23. Derrière ce numéro se cache un texte qui bouleverse en profondeur l’avenir du vapotage en France. En effet, il prévoit d’assimiler les produits du vapotage aux produits du tabac, avec toutes les conséquences fiscales et réglementaires que cela implique.

Concrètement, l’article 23 introduit plusieurs mesures majeures :

  • une taxation des e-liquides selon leur taux de nicotine (amendée le 22 octobre à “0” pour 2026, mais toujours inscrite dans la loi),

  • l’interdiction totale de la vente en ligne de produits du vapotage,

  • et l’obligation d’un agrément administratif pour tous les points de vente physiques.

Autrement dit, les boutiques spécialisées en ligne — piliers du sevrage tabagique pour des milliers de vapoteurs — seraient privées de leur raison d’être, et les vape shops indépendants devraient franchir une série d’obstacles administratifs pour continuer à exercer.

Face à ce qu’ils considèrent comme une attaque directe contre la réduction des risques et la liberté de choix des consommateurs, les professionnels de la filière se mobilisent. Une pétition nationale intitulée “Vaper n’est pas fumer. Lettre à nos élus” a été lancée et a déjà rassemblé plus de 176 000 signatures en moins de trois semaines.

Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus seulement à la signature : l’action se déplace dans la rue.

Des manifestations prévues partout en France cette semaine

Cette semaine, les acteurs du vapotage – professionnels, associations, et vapoteurs engagés – appellent à se rassembler dans plusieurs grandes villes françaises. Objectif : obtenir le retrait des produits du vapotage du champ de l’article 23 du PLF 2026.

Voici les mobilisations prévues :

  • Bordeaux : mardi 4 novembre, de 10h à 13h, Place Pey Berland (statue de Jacques Chaban-Delmas)

  • Aix-en-Provence : mercredi 5 novembre, de 10h à 12h, Place de l’Hôtel de Ville, côté rue Vauvenargues — nous serons au rendez-vous pour défendre la vape indépendante !

  • Cherbourg : mercredi 5 novembre, de 10h à 12h, Place du Général de Gaulle, près de la fontaine Mouchel

  • Lille : mercredi 5 novembre, de 12h à 14h, Place du Général de Gaulle (Grand Place)

  • Orléans : mercredi 5 novembre, de 11h à 13h, Place Sainte-Croix, face à la cathédrale

  • Strasbourg : mercredi 5 novembre, de 10h à 12h, Place Kléber, au niveau de la statue du Général Kléber

  • Vannes : mercredi 5 novembre, de 10h30 à 12h30, Quai Éric Tabarly, rive droite, entre la Place Gambetta et l’Esplanade Simone Veil

Ces rassemblements sont l’occasion de défendre la filière française du vapotage, mais aussi de préserver un outil de santé publique qui a permis à des centaines de milliers de fumeurs d’abandonner la cigarette.

Les manifestants comptent rappeler haut et fort un message essentiel : la vape n’est pas du tabac.

Analyse et enjeux : un tournant pour la filière et pour les vapoteurs

L’article 23 ne menace pas seulement les boutiques et les fabricants. Il met également en péril l’accès même à la vape pour des millions de consommateurs.

Pour la filière professionnelle

L’obligation d’un agrément lourd de contraintes administratives, financières et logistiques pourrait fragiliser, voire faire disparaître, de nombreux vape shops indépendants. Ces commerces jouent pourtant un rôle essentiel : accompagnement des fumeurs dans leur sevrage, conseils sur le dosage, tests en boutique, réparation du matériel, suivi personnalisé.

De même, la suppression de la vente en ligne signerait la fin d’un modèle qui a rendu la vape accessible à tous, partout en France. Les boutiques e-commerce permettent aujourd’hui d’acheter en toute transparence, à prix juste, des produits de qualité et conformes aux normes TPD.

Pour le consommateur vapoteur

Si l’article 23 est adopté, les conséquences seront directes :

  • Il faudra se déplacer jusqu’à un bureau de tabac agréé pour acheter son matériel ou ses e-liquides.

  • Les prix augmenteront sous le poids des taxes futures et des contraintes logistiques.

  • La diversité de l’offre s’effondrera, puisque les buralistes privilégient des produits simples et jetables, au détriment du matériel durable et des e-liquides variés.

Le consommateur perdrait ainsi le choix, la liberté et l’accompagnement personnalisé qui font la force de la vape.
Ce texte risquerait même d’encourager le retour vers la cigarette classique, ou pire, vers des circuits illégaux dépourvus de contrôle sanitaire.

En d’autres termes, l’article 23 reviendrait à punir les vapoteurs pour avoir fait le choix d’arrêter de fumer, tout en fragilisant une filière française innovante, sûre et responsable.

Retirer le vapotage de l’Article 23 : un enjeu crucial

La semaine du 4 au 5 novembre marque un moment décisif pour l’avenir de la vape française.
Si le gouvernement dit vouloir “mieux encadrer” le vapotage, le texte de l’article 23 va bien au-delà : il assimile un outil de sevrage tabagique au produit qu’il combat.

Le message porté par les manifestations et la pétition est limpide :
➡️ Protéger la vape, c’est protéger la santé publique.
➡️ Préserver la diversité, c’est défendre la liberté de choix des consommateurs.
➡️ Retirer la vape de l’article 23, c’est sauvegarder une filière française d’excellence.

Alors que le texte poursuit son examen parlementaire, chaque geste compte : signer la pétition, relayer l’information, participer aux rassemblements.
Plus que jamais, la vape a besoin de ses défenseurs.

Carole
Carole

About the author

search En savoir plus

Related posts

Ajouter un commentaire

Vous devez être enregistré

Cliquez ici pour vous enregistrer
Cigarettes électroniques et eliquides du moment
  • Fidélité 10%
Pods Kit Luxe XR Max 2 - Vaporesso pas cher
-13%

Kit Luxe XR Max 2 - Vaporesso