À l'occasion de la Journée Mondiale sans Tabac, la Ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a dévoilé une série de mesures destinées à protéger les Français, et en particulier les jeunes, des dangers du tabac et de la nicotine. Parmi ces annonces : Interdiction de fumer dans certains lieux publics extérieurs ; Volonté de restreindre les arômes dans la vape ; Projet de réduction du taux de nicotine dans les e-liquides. Des annonces qui suscitent de nombreuses réactions dans le secteur de la vape et au sein de la communauté des ex-fumeurs. Interdiction de fumer dans certains lieux publics À partir du 1er juillet 2025, l'accent sera mis sur la prévention du tabagisme et du tabagisme passif chez les plus jeunes. Ainsi, il sera interdit de fumer dans tous les lieux publics extérieurs accueillant des enfants. Sont concernés : Les plages ; Les parcs et jardins publics ; Les abords d'écoles, de collèges et de lycées ; Les abris de bus ; Les équipements sportifs. Le but ? Permettre aux enfants de respirer un "air pur", les protéger du tabagisme passif et de la banalisation de la cigarette. Le non-respect de cette interdiction pourra entraîner une contravention de 135 euros. Si la vape n'est pas concernée par cette mesure, la Ministre de la Santé a évoqué vouloir baisser le taux de nicotine des e-liquides ainsi qu'interdire certains arômes d'ici la fin du premier semestre 2026. La possible interdiction des arômes revient dans le débat Faut-il, ou pas, interdire les arômes dans la vape ? Cette question mille fois posée est revenue dans le débat à l'occasion du discours de la ministre. Deux camps s'affrontent : Les pour : d'un côté les pro-interdictions y voient un moyen de rendre la cigarette électronique moins attractive pour les jeunes qui s'essayent sur des saveurs type bubble gum, fruits frais et autres arômes sucrés créant un potentiel "effet passerelle" vers la cigarette classique. Les contre : d'un autre côté, les pro-arômes qui défendent la vape comme un moyen efficace pour arrêter de fumer à condition d'y trouver du plaisir grâce aux arômes qui composent le e-liquide. L'effet passerelle, non démontré, serait aussi inexistant chez les jeunes puisqu'il paraît peu probable d'échanger un goût bubble gum contre un goût cendre/goudron naturellement. Il est interdit d'interdire : le cas du Québec Le Québec a interdit depuis le 31 octobre 2023 les arômes autres que la saveur tabac et frais dans les cigarettes électroniques. Nos cousins vapoteurs retrouvent donc uniquement les saveurs tabac, frais et neutre dans leur vape shop et dépanneur préféré. Oui mais... il s'est développé en parallèle la vente de flacons d'arômes purs à ajouter dans les e-liquides, sans dosage précis, sans composition claire. C'est légal en vape shop. Le marché noir et les réserves indiennes plus permissives ont également monté un business parallèle avec des e-liquides et puffs de contrebandes avec une provenance floue et une composition pas toujours assurée. L'ouverture de ce type de marché caché pour un produit aussi bénin ouvre également la voie à des produits plus dangereux... effet passerelle quand tu nous tiens ! Vers une interdiction des arômes intelligente ? Parce qu'il est vrai que certains arômes dans la vape peuvent être à la longue plus nocifs que d'autres (la cannelle, certains pop-corn par exemple), et que de nombreux fabricants et laboratoires français d'arômes s'attellent depuis des années à ne proposer que des arômes sains, sûrs et fiables, l'état tranchera-t-i vers une interdiction plus juste et plus saine ? Affaire à suivre... Réduction de la nicotine dans les e-liquides Autre mesure évoquée : la volonté de réduire le taux maximal de nicotine autorisé dans les e-liquides, actuellement fixé à 20 mg/ml selon la directive européenne TPD. Présentée comme une initiative destinée à limiter l'addiction chez les plus jeunes, cette annonce soulève cependant de nombreuses inquiétudes du côté des professionnels de santé, des associations de réduction des risques, et des vapoteurs eux-mêmes. Pourquoi ? Parce que ce taux de nicotine élevé n'est pas destiné aux adolescents - déjà interdits à la vente de produits nicotinés - mais bien aux fumeurs adultes en cours de sevrage tabagique. La vape fonctionne sur un principe fondamental : remplacer la nicotine de la cigarette par celle contenue dans l'e-liquide, mais sans combustion, ni goudron, ni monoxyde de carbone. Pour certains fumeurs fortement dépendants, un dosage à 20 mg/ml est essentiel pour ne pas rechuter dans le tabac. Réduire ce seuil reviendrait à priver les profils les plus dépendants d'un outil efficace pour décrocher du tabac, les poussant soit à multiplier les bouffées - augmentant potentiellement les risques d'exposition - soit à abandonner totalement la vape pour retourner vers la cigarette. Un paradoxe sanitaire qui mérite d'être souligné, car une telle mesure, bien qu'animée de bonnes intentions, pourrait desservir la cause de la santé publique. Une vape encadrée, mais préservée : l'équilibre à trouver Ces annonces récentes montrent une volonté gouvernementale de renforcer la lutte contre les additions, notamment chez les plus jeunes, ce qui est évidemment une intention louable. Mais en matière de vape, l'enjeu est de taille : il ne s'agit pas d'un produit d'appel, mais d'un outil de sevrage pour des millions de Français. Interdire aveuglément les arômes ou abaisser drastiquement la nicotine, c'est prendre le risque de détourner les fumeurs d'une alternative pourtant bien moins nocive que le tabac. C'est aussi risquer de pousser une partie des consommateurs vers un marché parallèle, non contrôlé, où la sécurité sanitaire ne sera plus assurée. La bonne voie serait-elle alors celle d'une régulation plus fine, d'un encadrement renforcé sans pour autant priver les utilisateurs adultes des leviers essentiels à leur arrêt du tabac ? Un dialogue entre les pouvoirs publics, les professionnels de santé, les scientifiques et les acteurs de la vape semble plus que jamais nécessaire. Car derrière ces flacons et ces saveurs parfois jugées "ludiques" se cache une réalité bien concrète : des fumeurs qui cherchent à s'en sortir. Ne les oublions pas. Une vape sûre, saine et adaptée à tous les budgets sur Le Vapoteur Discount Chez Le Vapoteur Discount, nous militions chaque jour pour une vape responsable, encadrée et accessible à tous. Cela passe par la sélection rigoureuse de produits de qualité, élaborés selon des normes strictes, avec des compositions sûres et des arômes contrôlés. Nous travaillons main dans la main avec des laboratoires français reconnus pour garantir à nos clients une vape fiable, sans compromis sur la sécurité. Mais parce que nous savons aussi que le prix peut être un frein majeur dans le parcours de sevrage, nous nous engageons à proposer les meilleurs tarifs, avec des e-liquides pas chers, des kits accessibles et de nombreuses offres dégressives. Car arrêter de fumer ne devrait jamais être une question de budget.